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  • Le DJ streaming : révolution ou menace pour notre art ?

    Depuis plus de soixante-dix ans, les supports musicaux n’ont cessé d’évoluer, façonnant notre manière d’écouter et de partager la musique. Du vinyle aux plateformes de streaming, chaque génération a ses souvenirs, parfois teintés de nostalgie. Mais aujourd’hui, le streaming s’impose comme une révolution majeure. Est-ce l’avenir pour les DJs ?   Un métier transformé par la technologie   Quand j’ai débuté ma carrière de DJ, le CD dominait la scène musicale. On pouvait acheter des albums ou des singles chez des disquaires ou même des grandes surfaces. Cependant, j’ai toujours eu une affection particulière pour le vinyle. C’était plus qu’un simple support : c’était un objet de collection, un outil essentiel pour tout DJ. Dans les années 90's - 2000, savoir mixer sur vinyle était une preuve d’appartenance à la communauté. Avec l’arrivée des platines CD ultra performantes, notamment celles de Pioneer DJ, le monde du clubbing a basculé dans une nouvelle ère. Aujourd’hui, l’évolution se poursuit avec les plateformes de streaming, et bien que je reste attaché au vinyle, je suis convaincu qu’il est essentiel de vivre avec son temps.   L’impact du streaming sur le métier de DJ   Le streaming a changé la donne. Grâce à des plateformes comme Tidal ou Beatport Streaming, il est désormais possible de répondre à une demande de dernière minute, d’écouter un morceau en temps réel, et même de l’intégrer dans Rekordbox DJ pour le mixer instantanément. Ces outils apportent une flexibilité incroyable, tout en offrant une qualité sonore optimale, à condition de disposer d’une connexion stable.   Cependant, cette technologie soulève des questions. La rémunération des artistes reste insuffisante sur certaines plateformes, et l’utilisation de services comme Spotify dans un cadre public est illégale. Personnellement, j’ai commencé à utiliser Spotify pour des soirées privées, mais je me suis rapidement tourné vers des solutions plus adaptées, comme Tidal et Beatport, qui respectent davantage les droits des créateurs.   Évoluer avec son temps, sans renier ses racines   Pour certains ou certaines DJs old-school, cette transition vers le streaming est difficile à accepter. Pourtant, ces outils ne doivent pas être perçus comme une menace, mais comme une opportunité. Ils permettent d’élargir notre horizon musical, d’ajouter des streams aux artistes que nous diffusons, et de s’adapter à un public toujours plus exigeant.   Bien sûr, il reste des défis à relever. Les sociétés de gestion des droits doivent travailler avec les plateformes pour assurer une rémunération plus juste des artistes. Mais en tant que DJs, nous avons un rôle à jouer : utiliser ces technologies de manière responsable et continuer à valoriser la musique sous toutes ses formes, y compris le vinyle.   Conclusion : Une révolution en cours   Alors, le DJ streaming est-il l’avenir ? Oui, sans doute. Mais il doit être utilisé comme un outil, et non comme une finalité. Nous, DJs, avons la responsabilité d’embrasser ces évolutions tout en préservant l’essence de notre métier : partager la musique avec passion et respect.

  • Le DJ qui ne fait pas danser

    En 2024, de nombreux DJ professionnels se produisent dans des restaurants et créent des playlists musicales adaptées à l’ambiance. Cette tendance s’est largement répandue au cours des vingt dernières années. Aux origines du métier de DJ, au milieu du siècle dernier, les « disc-jockeys » apparaissaient à la radio et ne faisaient pas danser un public en direct, mais faisaient découvrir de la musique via les ondes radio, qu’elles soient légales ou pirates, comme dans le film Good Morning England .   J’ai commencé ma carrière en tant qu’animateur et sélectionneur de musique pour animer des pistes de danse, avec pour objectif de faire danser les gens. Bien que je ne sois pas un pionnier dans le domaine, mon expérience m’a permis de découvrir différentes scènes musicales. J’ai évolué du bal populaire à des soirées en clubs (commerciaux et underground), en passant par des festivals, des événements privés, et plus récemment les restaurants festifs ou d’ambiance. Ces expériences ont enrichi ma culture musicale et mes compétences techniques.   On me demande souvent quel type de musique on joue dans un restaurant d’ambiance et si les gens dansent. Alors, si un léger mouvement d’épaule peut être considéré comme de la danse, alors oui, ils dansent ! Mais je dirais plutôt qu’ils se laissent porter par l’ambiance du lieu. Dans cet article, je parle des restaurants d’ambiance, qui diffèrent des restaurants festifs où la sélection des playlists évolue sur un plus large éventail musical. Sur une piste de danse, la musique suit une énergie croissante, alors que dans un restaurant, elle reste subtile et équilibrée, offrant une écoute agréable pour le confort des clients. L’art du DJ réside ici dans le choix du bon morceau au bon moment, afin de créer une expérience harmonieuse.   Dans ce type de soirées, il y a différents profils de clients. Certains n’ont même pas conscience qu’un DJ est présent. Ils pourraient d’ailleurs s’inquiéter en pensant que nous allons jouer de la musique forte à 135 BPM, et qu’ils ne pourront plus discuter tranquillement. Pour ces personnes, je conseille de demander au maître d’hôtel une table plus au calme, et ils finissent souvent par passer une agréable soirée. N’hésitez pas, d’ailleurs, à nous demander un morceau que vous aimez. Si la demande est en accord avec l’ambiance, nous serons ravis de la jouer.   D’autres clients, en revanche, viennent pour l’expérience du DJ, appréciant cette fusion entre l’ambiance culinaire, la décoration, et la musique. Malheureusement, certains lieux n’accordent pas assez d’importance à l’aspect sensoriel, ce qui peut perturber l’expérience si la sonorisation n’est pas bien pensée. Merci à ces clients qui savent apprécier la musique à sa juste valeur, sans forcément monter sur les tables pour faire la fête.   Enfin, il y a les clients pour qui DJ rime avec « grosse fête », ceux qui immortalisent chaque moment sur Instagram, y compris leurs plats, le lieu, et bien sûr, le DJ. La plupart de ces clients passent une grande partie de leur soirée sur leur téléphone et ne se connectent pas vraiment à l’ambiance. En fin de repas, ils demandent parfois des morceaux plus rythmés pour danser, s’attendant à ce que notre rôle soit simplement de faire danser les gens. Bien sûr, les réseaux sociaux font partie du jeu, et nous comprenons que tout le monde ne ressent pas la musique de la même manière. Mais notre travail ne se résume pas à appuyer sur des boutons pour faire bouger la foule : il s’agit de trouver le juste équilibre pour offrir aux clients un moment agréable.   En conclusion, l’essence de notre métier est certes de faire danser, mais cet article souhaite montrer que le métier de DJ ne se limite pas à cela. C’est aussi savoir sélectionner les bons artistes, les bonnes musiques adaptées au lieu et aux circonstances, pour offrir le meilleur moment possible. Quand tous ces éléments sont réunis, alors la danse commence… ou parfois, on passe juste un bon moment sans forcément danser. Johann Sutter

  • Frontalier Franco-Suisse en tant que prestataire DJ avec un statut d'auto-entrepreneur.

    Pour le tout premier post du blog de l'Agence SUTTER MUSIC, j'ai choisi de vous partager mon expérience professionnelle d'indépendant en tant que nouveau frontalier franco-suisse. Il y a de nombreuses informations sur les salariés transfrontaliers, mais beaucoup moins pour les indépendants. À savoir que la Suisse fait partie de l'espace Schengen avec des accords sur la libre circulation des personnes, elle fait partie de l’espace européen de liberté, de sécurité et de justice. Néanmoins, il est bon de savoir qu'un prestataire de service ressortissant d'un état membre de l’UE qui souhaite exécuter une prestation réglementée en Suisse doit s'annoncer auprès de l'Office cantonal de l'inspection et des relations du travail par le biais d’une procédure en ligne. Cette procédure permet aux autorités compétentes de contrôler notre numéro SIRET et notre qualification professionnelle. Nous avons le droit à 90 jours par année civile. Si vous dépassez le nombre total de 90 prestations, soit 90 jours de travail effectif dans l'année civile, il vous faut effectuer une demande de permis de travail à l'autorité cantonale compétente de votre lieu d'engagement. Pour ma part j'ai commencé mes prestations au Jardin de Penthes en tant que DJ résident en janvier 2024 avec une moyenne de trois prestations par semaine ce qui m'a amener au bout de mon quota à la fin octobre 2024. Deux solutions s'offraient à moi, la première était de faire une demande de permis de travail en tant qu'indépendant frontalier mais voici la réponse des autorités : Il me semble difficile d'imaginer qu'une demande pour une prestation d'un disk-jockey présente un intérêt économique pour la Suisse. Ce type de prestation peut en effet être fourni par un prestataire local. Une réponse favorable doit être tenue dès lors pour réservée. Avec mes meilleures salutations. Dommage... Je suis sûr que cette personne aurait adoré danser sur ma musique de "Frenchy" même si je suis tout à fait d'accord qu'il y a d'excellents DJs sur le territoire helvète ! Ma deuxième solution a été de demander un contrat d'extra non fixe aux dirigeants du Jardin de Penthes, qui a été acceptée. La procédure est en cours et je n'ai pas encore toutes les informations exceptées que je vais devoir retirer les principales taxes sur ma fiche de paie, mes impôts à la source indexée sur ma situation familiale et choisir mon assurance maladie à la sécurité sociale française (Ex CMU) ou à la LAMAL qui est là sécurité sociale suisse dont nous avons le choix entre différentes caisses privées. Ceci pourra faire l'objet d'un autre article de blog. Les prestataires indépendants DJs ou musiciens qui souhaiteraient avoir plus d'informations à ce sujet, n'hésitez pas à me contacter. Sans prétention de pouvoir vous donner toutes les réponses, je pourrais vous aider à mon niveau d'expérience personnelle. Johann Sutter

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